Les percussions Kangaba sont fabriquées a Bamako dans les ateliers du Campement (www.lecampement.com). Les conditions de travail sont optimales pour la qualité de la mise en oeuvre et le bien être de ses artisans.
Les tailleurs tourneurs sont issus pour la plupart issus de la caste des forgerons. Au Mali, leur savoir-faire est ancestral ; ils étaient à l'origine également fabricants d'ustensiles agricoles et domestiques.
Les monteurs sont en général des percussionnistes qui animent les mariages et les baptêmes. Le montage des instruments leur permet de vivre autour de leur passion.
Kangaba appliquent les meilleurs tarifs de la place. Il est vrai que nous sommes intransigeants sur la qualité. Ces tarifs permettent aisément à un artisan de s’installer à Bamako, d’élever ses enfants et soigner sa famille.
Les bois utilisés, très denses, sont d'une sonorité incomparable et ne se trouvent que dans cette région d’Afrique de l'ouest entre le Mali et la Guinée appelée Pays Mandingues. Au Mali ils se nomment Guéni, lingué, dougoura, Diala...
Nous utilisons un vernis hydro sans solvant est utilisé pour protéger le bois.
Les peaux du Mali sont réputées pour leur sonorité grâce à leur élasticité "sèche" (due au climat sahélien). Pour les djembés, les peaux de chèvre ne subissent aucun traitement, elles sont simplement rasées à la main. Pour les doundouns nous utilisons des peaux de vaches brutes non rasées.
Les cerclages sont en acier recouverts de tissus synthètiques.
Les cordes préétirées en polyamide sont de fabrication française et les coloris spécifiquement conçus par Kangaba s'harmonisent avec la couleur du bois.
Taillés dans les meilleurs bois par les maîtres forgerons, montés en peaux naturelles, les percussions kangaba transmettent la vibration originelle, chaude et puissante du pays mandingue.
Tout commence par un arbre. la tradition mandingue basée sur l"animisme veut qu'on fasse des sacrifices avant de le couper pour en faire un djembé.
Les forgerons prépare la bille à la hache avant de la tourner.
Après un temps de séchage de 3 mois minimum, les sculpteurs décorent le fût et font un 2eme poncage avant d'appliquer le vernis
le soudeur ajuste alors les trois cerclages d'acier au millimetre prés sur le fût.
Le monteur sélectionne rigoureusement la qualité et l'épaisseur de la peau de chèvre en fonction du diamètre du fut. Il la fait tremper dans l'eau quelques heures, puis la rase et pose le cerclage au centre de la peau. Il installe ensuite le cordage entre les cerclages et tire légerement pour placer la peau.
Apres 1 ou 2 jour la peau est sèche et il peut procéder a la première tension.
15 jour après il procède a la deuxième tension. et ainsi de suite jusqu'à stabilisation de la peau.
Il ne restera plus au joueur qu'à retendre de temps en temps son djembé en croisant ses cordes verticales.
Bon jeu
Ka fo ! (en bambara)